E(ric) (chasso)T téléphone AVNI
Les petits hommes verts débarquent à Plein Sud
Le grand cirque
Cher lecteur, chère lectrice, et pour ne froisser aucune minorité à la tendance gueulante cher.e lecteurice,
Enfin on se retrouve, que ce fût long… j’espère que ton plaisir de lire ces lignes correspond au plaisir que le bernois a de re-coloniser ton bout de lac. Toi tu es sage, tu ne lui a jamais répondu à coup de roquette. La seule roquette qu’il connaît c’est celle sur les semblants de Pizza à 1000 balles que servent les restaurants, que dis-je, les buvettes du bord du lac.
Ces collabos de la gastronomie à -12 pts au Gault-Millau qui, saison après saison, fournissent la même tambouille ou pire. Tout ça dans le seul but de pêcher les plus versatiles des suisse-tot, qui attendent leur retraite pour venir définitivement prendre possession de ton bord du lac.
Toi tu es obligé de t’extrader à bord de ton radeau de fortune à 100’000 frs parqué dans un port qui s’effrite douloureusement. La Socop préférant saborder le navire plutôt que de le laisser aux mains de ta chère commune.
Tu rejoins les échoués du banc de sable, en regardant ta plage envahie, sans possibilité de réagir. Tu t’enfonces dans le sable de ton désespoir, et tu regardes avec espoir Toto faire monter les eaux. Oh oui, un jour ils seront noyés, ces salauds de rösti.
Comme tu peux l’apprécier, le Barbou renaît de ses cendres, le phénix de la diatribe au bon goût pas cher. Cela te changera des restaurants de la ville qui manquent de l’un ou de l’autre voir dans la majorité des cas, des deux.
Finalement ton Barboutzet fait comme le Centre (feu PDC), il fait peau neuve, à une différence près.. il ne change pas de nom mais à de nouvelles idées… pendant que le Centre change de nom mais reste sans idées.
Tu noteras, toi qui fait vivre la mode de Bernet Nouveauté, tire un sourire à Fatima, fait frétiller la queue du chien de Pythoud sans faire bouger la sienne, que cette année pour des raisons évidentes d’inflation, ton journal satirique est en ligne et gratuit (si tu es pingre).
Hormis le fait que le prix d’impression du Républicain s’apparente bientôt à ceux d’un apéro de la table sous infrarouge du Moulinet, il était important pour les scribes de montrer que le régime ça a du bon. Nous espérons par cette méthode démontrer à la police communale les bienfaits de cette cure.
Non messieurs, on ne peut pas expliquer la prise de poids par la prise de nouveaux galons. Nous ne sommes pas dupes. Déjà qu’on ne peut plus mettre les amendes sans l’aide avisée d’un service de sécurité… L’inquiétude est grande pour le citoyen.Qui nous protège si les donuts sont rangés dans leur bureau ?
Et pendant ce temps-là, alors que l’insécurité grandit en ville par la faute de ceux qui ne votent pas UDC, seul garant de la bienveillance citoyenne (source : aucune), c’est le cirque au conseil. Le dîner de cons peut organiser son prochain gueuleton dans la chambre des animaux de cirque qui y siègent.
« M’sieur Chassssot, Marlyse elle me regarde d’un air méchant ! »
«C’est même pas vrai, j’ai toujours cette tête ».
Le clown Blanc essaie (on insiste sur essaie) de faire un travail qu’Vottauguste s’empresse de maladroitement détruire. Au fond, Borcard le poussin blessé qui n’a de soutien que ses propres rêves.
Mais il y a des heureux, les charmag-illeries font le bonheur d’Orllatiti qui peut échapper à Gros-Minet une fois de plus et se réjouit, avec l’aval des biens culturels, de repeindre ta ville en vert, petit veinard.
Ton crapaud va être de sortie ces prochaines années et pas que ceux de Gobio.
C’est ton Barbou qui te le dit, méfie-toi ; l’alArm de l’immobilier sonne fort. Et ce ne sont pas quatre capsules d’iodes qui vont t’aider, il faudra plutôt viser une viande cendrée de Bersier pour en finir définitivement.
On le sait cher amoureux des bancs à l’esthétique exemplaire de ta rue refaite, tu souffres. Ton Donato a disparu, ton Bibiche, qui préconisait que c’est la manière de s’en servir et pas la taille du molok qui compte, aussi. Ta Commune n’a pas de pitié pour ses stars. Des élus tu n’attends plus rien, et de l’Elu non plus.
Ta pisciculture ne marche toujours pas et tu dois te rabattre sur la pipi-culture d’Artichoke. Tu lèves les yeux au ciel à la recherche d’un éclairage public décent qui malheureusement s’éteint en même temps que tes espoirs dès que la nuit tombe.
Tes yeux remplis de larmes de chagrin en lisant ce manifeste de la peine, ne seront pourtant jamais aussi remplis que l’agenda d’Anne Meyer.
Peut-être regrettes-tu aujourd’hui encore de ne pas avoir su voté pour une facilitatrice de projet ?
C’est normal nous faisons tous des erreurs, ta Commune est là pour te le rappeler chaque jour ce que cette législation fait.
Garde espoir, cher lecteur, si le Barbou peut revenir, il y a de l’espoir partout.
Ton Barboutzet